Gazoduc Nigeria-Maroc: N-Sea, fournisseur néerlandais de câbles sous-marins, rejoint le mégaprojet

N-Sea, spécialisée dans la fourniture de solutions sous-marines intégrées et l’installation de câbles sous-marins, annonce sa participation au projet de gazoduc Nigeria-Maroc. L’entreprise néerlandaise effectuera des opérations d’enquête pour soutenir le développement de ce mégaprojet.

Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc accueille un nouveau partenaire. Il s’agit du groupe néerlandais N-Sea, spécialisé dans la fourniture de solutions sous-marines intégrées et l’installation de câbles sous-marins. L’annonce a été faite par la société dans un post partagé sur sa page Facebook: «N-Sea a étendu sa zone d’opérations à l’Afrique de l’Ouest en commençant des opérations d’enquête pour soutenir le développement du prestigieux projet de gazoduc Nigeria-Maroc.»

Concrètement, N-Sea travaille en étroite collaboration avec l’armateur du bateau de support sismique 7-Waves «Rederij Groe», converti en navire d’étude pour réaliser ces investigations dans le cadre de ce gazoduc «d’une capacité de 30 milliards de mètres cubes par an»Selon la société néerlandaise, ce projet est mené avec équipe réduite à bord du navire, et toutes les données sont transférées à terre, vers son centre de données.

Rappelons que le futur gazoduc offshore, long de 5.600 km, partira du Nigeria et traversera 13 pays de la côte ouest-africaine pour atteindre le Maroc, où il sera connecté au Gazoduc Maghreb-Europe, puis à l’ensemble du réseau gazier européen. Un mégaprojet stratégique pour la souveraineté énergétique des pays africains.

Un projet transfrontalier de 25 milliards de dollars

Fin juillet dernier, l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et la Nigerian National Petroleum Company (NNPC) avaient signé un contrat avec le cabinet de conseil et d’ingénierie britannique RPS pour la réalisation de l’étude des conditions météorologiques et océanographiques en mer le long du tracé du pipeline, pendant un an.

La NNPC avait également annoncé le 6 avril dernier, un investissement de 12,5 milliards de dollars dans ce projet au coût estimé à 25 milliards de dollars.

N-Sea est notamment chargée de l’étude, de la conception, de la fourniture et des tests de câbles sous-marins de 10 km. Cette plateforme, qui devrait être opérationnelle à partir d’août 2024, fonctionnera grâce à l’énergie électrique fournie par Riffgat.

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